Tout reste à faire !

Nous ne sommes guère plus avancés après les 90 premières minutes disputées à Tunis dans le cadre des ¼ de finale de la Coupe de la Confédération. Notre coach avait annoncé que la qualification se jouerait sur 180 minutes (à noter qu’en cas d’égalité sur les 2 matchs, le but à l’extérieur compte toujours double et qu’aucune prolongation ne sera disputée, le vainqueur étant désigné à l’issue de l’épreuve des tirs au but) et il n’en reste maintenant plus que 90 minutes pour désigner le ½ finaliste.

 

Nous pouvons malgré tout tirer quelques enseignements de cette rencontre soldée par un match nul et vierge en terre tunisienne :

 

        - Tout d’abord que notre équipe a fait bien mieux que se défendre et de l’avis des observateurs, elle aurait mérité un score plus favorable, eût-elle été plus efficace devant les buts,

 

        - Que cette équipe de l’US Monastir aurait pu l’emporter en fin de match sur quelques situations mal gérées par notre bloc défensif,

 

Et donc que tout est encore possible pour les 2 équipes.

 

Les commentaires et avis lus ici et là sont plutôt optimistes (trop ?) et c’est bien là que nous devons tous d’être vigilants et allumer tous les signaux d’alerte.

 

Les mauvais souvenirs sont trop nombreux et trop pénibles qu’il est vraiment souhaitable de tout faire pour qu’ils ne ressurgissent pas. Celui d’Orlando Pirates en finale de la Coupe d’Afrique des Champions en 1995 est bien évidemment le plus douloureux et il doit nous alerter sur les risques d’un excès de confiance qui pourrait nous être très préjudiciable. Cette aventure commencée en septembre dernier est trop belle pour s’arrêter maintenant, mais tout succès requiert travail, humilité et détermination. Seule la qualification sera belle !

 

Il est certain que le fait de disputer la manche retour en Côte d’Ivoire est un avantage, même s’il se disputera sur un terrain que nous ne connaissons pas mieux que nos adversaires. Le soutien d’un public acquis à notre cause et que nous espérons nombreux sera un atout pour permettre à nos joueurs de se sentir aimés et portés par une déferlante jaune et noir. Les premiers signes venus de Bouaké annoncent un engouement particulier pour cette rencontre de la part d’une population acquise à la cause Mimos depuis des décennies, mais privée de ce genre de spectacle depuis de trop nombreuses années. L’occasion est venue à la fois de montrer aux jeunes générations que la région du Gbêkê est l’une des places fortes de l’ASEC Mimosas mais aussi de se donner la chance de voir l’expérience renouvelée dans quelques jours en cas de qualification.

 

Que chacun joue son rôle pour poursuivre l’épopée !

 

 

Benoît YOU