Être responsable et assumer ses responsabilités

Pour l’écrivain français Antoine De Saint-Exupéry, «Être homme, c’est précisément être responsable. C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde.» Ainsi, l’enseignant qui dispense le savoir à l’étudiant pour en faire le décideur de demain est un homme, un responsable. Tout comme le chef d’entreprise est responsable, car dirigeant une unité de production de biens et services indispensables à la vie humaine, à la vie en société. Il met un point d’honneur à conduire avec une conscience professionnelle, les affaires de l’entreprise et donc sa gestion. Tel, un dirigeant notamment sportif qui crée de meilleures conditions d’épanouissement de ses employés et athlètes en vue d’atteindre les meilleurs résultats. Et, parce qu’il est responsable, il devra, le moment venu, assumer ses responsabilités. C’est-à-dire présenter et défendre devant son mandant, l’ensemble des membres, les résultats de sa gestion. Quitte à être félicité ou sanctionné, selon que le résultat est bon ou médiocre. D’autant plus qu’être responsable, c’est aussi faire ses propres choix en son âme et conscience, et en assumer les conséquences, mourir pour ses idées.

 

Dans la vie d’un grand club, le dirigeant est parfois contraint à prendre des décisions impopulaires comme le refus de congédier son entraîneur vomi par la masse; ou le fait de transférer son joueur le plus décisif ou le plus adulé sans pouvoir le remplacer valablement… Mais le moment venu, généralement en fin d’exercice, il devra rendre compte, sans se dérober. Soumettre sa gestion à l’appréciation des mandants, les Actionnaires (dans le cas de l’ASEC Mimosas), sans filtre ni faux-fuyants, sans cagoule, ni arrangements. Mais de façon claire, afin de continuer à mériter la confiance des sociétaires ou de s’exposer à leur censure.

 

Dans une société bien organisée, cet exercice est à la fois une exigence statutaire et une garantie de bonne gouvernance. Et parce que l’ASEC Mimosas est une association bien organisée, son premier responsable, Me Roger OUEGNIN et son Conseil d’Administration ont habitué les Actionnaires (leur mandant, comme le PCA se plaît à les qualifier) à cet exercice, depuis leur avènement à la tête du club jaune et noir, il y a bientôt 34 ans. Et c’est justement à cet exercice qu’ils se soumettront, lors de l’Assemblée Générale Ordinaire de l’ASEC Mimosas, ce dimanche 13 août 2023, à l’Auditorium de la Bourse du Travail de Treichville.

 

Aussi, pour attester de sa bonne gestion et de la transparence, le compte d’exploitation générale et le bilan de l’exercice 2022 ont-ils été largement publiés quatre semaines durant, (dans les parutions n° 1638, 1639, 1640 et 1641 du magazine «ASEC MIMOSAS – LES ENFANTS S’AMUSENT»). Pratique qui singularise l’ASEC Mimosas comme quasiment le seul club ivoirien à faire régulièrement son bilan, en Assemblée générale. Et parce qu’à l'ASEC Mimosas, les bons exemples ne sont pas isolés, le CNACO est également à cette école des responsabilités. Aussi, comme avant chaque Assemblée Générale, la faitière des supporters mimos a-t-elle convié ses différents organes à une grande réunion préparatoire à cette Assemblée Générale Ordinaire et à un séminaire sur le Mur Jaune, tenus respectivement le 1er juillet 2023, au siège du CNACO et le 29 juillet dernier, à Sol Béni pour préparer son bilan et définir les perspectives pour la nouvelle saison. Les résolutions de ces deux assises devant constituer la quintessence de l’exposé du président du CNACO, dans le cadre de son rapport annuel, au cours des assises de ce dimanche 13 août 2023.

 

Fructueuses assises à toute la famille ASEC Mimosas!

René KOFFI